« Wicked : partie II » : une fanfare (très) politique en manque de fulgurances

« Wicked : partie II » : une fanfare (très) politique en manque de fulgurances


Rajoutez à ça une promotion quasi quotidienne menée par ses interprètes phares Ariana Grande et Cynthia Erivo, et vous obtenez le raz-de-marée médiatique ayant permis au premier volet de cumuler 474 millions de dollars de recettes, rien que sur le sol américain… Wicked : partie II, qui promet un ballet plus politique et spectaculaire, assure donc de réitérer le succès. Si le premier volet faisait gazouiller les collégiennes dans un mélange de Mean Girls et de Poudlard, on retenait toutefois les chansons engagées « Popular », où Glinda expliquait que gouverner n'était « pas une question d'aptitudes, mais de perception » et « Defying Gravity », dans laquelle Elphaba décidait de ne plus se plier aux normes et aux préjugés – un titre devenu depuis un étendard, repris par la communauté LGBTQ+. On ressort ainsi de Wicked : partie II, pas forcément ensorcelés, mais avec la forte impression d'avoir assisté à la projection d'un film propre à notre époque, campé derrière la vision des démocrates qui s'imaginent, à défaut de pouvoir la vivre, leur fin idéale à la guerre culturelle américaine.

Author: Alice Durand


Published at: 2025-11-18 17:00:00

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