La chambre de l’instruction a confirmé la mise en accusation de Sonia Mejri devant la cour d’assises spécialement composée de Paris, des chefs de génocide, a indiqué à l’AFP une source judiciaire. Si ce procès devait se tenir, cette femme de 36 ans, serait non seulement la première revenante française de Syrie à comparaître en France pour génocide sur les Yézidis, minorité ethno-religieuse kurdophone, mais aussi la première Française à être jugée, de manière générale, pour ce crime passible de la réclusion criminelle à la perpétuité. Et Sonia Mejri devait être également jugée comme « garante de l’enfermement » de la jeune Yézidie : elle détenait la clef de l’appartement et portait, selon l’ordonnance de mise en accusation, une arme pour la dissuader de fuir.
Author: 20 Minutes avec AFP
Published at: 2025-07-08 16:07:59
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