Trimballé de geôle en geôle, le trajet se fait toujours dans les mêmes conditions: les yeux bandés avec du ruban adhésif, "tellement serré" qu'il lui laisse d'horribles migraines, les mains attachées dans le dos et stocké à l'arrière d'un camion "comme du bétail". "Ils vous frappent à coups de bâton, de crosse de fusil, de matraque, et ils vous crient de marcher, courbé, mais vous ne savez pas où aller. Plus encore, la haine qu'il ressent à l'égard de ses bourreaux le consume: "Ce ne sont pas des êtres humains.
Author: Marie Rigot
Published at: 2025-07-02 10:49:44
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