Un ancien élève de l’établissement catholique Ozanam de Limoges, qui affirme avoir été victime de violences sexuelles, a déposé un recours contre l’Etat pour « faute lourde », a indiqué le tribunal administratif de la ville, mardi 25 novembre, à l’Agence France-Presse (AFP). Quatre anciens pensionnaires de l’établissement, membres du collectif de victimes, avaient élargi le motif de leur plainte à des faits de « crime contre l’humanité » afin de contourner le risque de prescription. Dans l’affaire des violences sexuelles de Notre-Dame-de-Bétharram, qui s’étalent sur un demi-siècle, les anciens adolescents victimes, aujourd’hui pour la plupart relativement âgés, butent sur l’écueil des délais de prescription, dont le point de départ démarre à la majorité des plaignants et qui durent jusqu’à trente ans dans les cas de viol.
Author: Le Monde avec AFP
Published at: 2025-11-25 17:48:29
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