Un an après la chute d’Assad, le dossier des disparus relégué aux oubliettes

Un an après la chute d’Assad, le dossier des disparus relégué aux oubliettes


Jusqu’à ce jour, le sort de milliers d’entre eux demeure inconnu, et autant de familles restent suspendues entre l’espoir et la peur, dans l’attente d’une trace, d’un élément confirmant le décès, ou éventuellement de la dépouille de leur proche. Mais cette question essentiellement humanitaire est devenue de plus en plus politique depuis l’arrivée au pouvoir du groupe Hayat Tahrir Al-Cham [HTC, groupe armé islamiste qui était dirigé par l’actuel président de transition, Ahmed El-Charaa], qui cherche à centrer la question des violations des droits humains sur les seuls crimes de l’ancien régime de Bachar El-Assad. Mais d’autres parties au conflit en sont également responsables, selon le Réseau syrien pour les droits humains (SNHR), y compris HTC, l’Armée nationale syrienne [un groupe armé rebelle soutenu par la Turquie, aujourd’hui dissous] ou encore les Forces démocratiques syriennes [coalition armée dominée par les combattants kurdes qui fut le fer de lance de la lutte contre l’EI en Syrie].

Author: Chirwane Mohammed


Published at: 2025-12-06 04:00:15

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