En clair, un État abritant cette minorité ethnique de quelque 30 millions de personnes, à majorité musulmane sunnite et vivant dans plusieurs pays, notamment au Kurdistan (une région à cheval entre la Turquie, l’Irak, la Syrie et l’Iran). « La question kurde empoisonne la vie politique turque depuis pratiquement la fondation de la République de Turquie », explique Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l’Ifri (Institut français des relations internationales). Derrière le « coup de tonnerre » de la dissolution du PKK se cache en fait « un calcul politique » d’Erdogan, « qui permet de détourner l’attention de la mobilisation du reste de l’opposition », indique Dorothée Schmid.
Author: Léa Guyot
Published at: 2025-05-12 16:50:00
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