Le 14 janvier 2011, lorsque le président Zine El Abidine Ben Ali a fui la Tunisie avec sa famille et ses proches, beaucoup ont espéré une métamorphose de la société, un changement complet sur fond de Printemps arabe qui allait bousculer les vieilles habitudes, mettre fin aux injustices. Les vieux rapports de pouvoir ont la peau dure, les objectifs et les moyens des nouvelles politiques ne sont pas toujours aussi clairement définis qu’espéré. Les « amis » étrangers continuent à jouer leur partition, les anciens maîtres ne renoncent pas facilement à leurs privilèges, les services et les administrations s’opposent… Et tout contribue à ce sentiment amer d’une transition inachevée.
Author: Thomas Paillaute
Published at: 2025-05-24 09:55:52
Still want to read the full version? Full article