« Trump se trompe : l’Iran peut encore fabriquer la bombe »

« Trump se trompe : l’Iran peut encore fabriquer la bombe »


L'onde de choc intervient en 2002, lorsque le « Conseil national de la résistance » iranienne révélé l'existence de deux sites nucléaires non déclarés à l'AIEA : Natanz pour l'enrichissement de l'uranium, et Arak, réacteur nucléaire à eau lourde, particulièrement bien adapté pour fabriquer du plutonium de qualité militaire, comme l'a d'ailleurs démontré L'Inde qui a utilisé ce type de réacteur pour fabriquer le plutonium nécessaire à sa première bombe atomique, et qui poursuit aujourd'hui son programme nucléaire militaire pour accroître son arsenal estimé à environ 180 têtes nucléaires. À partir de 2006, les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU se succèdent, imposant à l'Iran de lourdes sanctions économiques et de sévères restrictions d'accès à des technologies sensibles. Depuis lors, le programme nucléaire iranien s'est considérablement développé, notamment en accumulant des stocks d'uranium enrichi à différents taux d'enrichissement, bien supérieurs à la limite autorisée dans l'accord de 2015, et en développant de nouvelles centrifugeuses 6 à 7 fois plus performantes que les premières, ce qui n'était pas autorisé non plus par cet accord.

Author: Géraldine Woessner


Published at: 2025-07-05 05:30:00

Still want to read the full version? Full article