Ce groupe dirigeant poursuit des objectifs connus : pour Netanyahou, outre l’évitement de la prison pour corruption, c’est la négation du fait national palestinien par sa disparition définitive de tout agenda politique ; pour les autres, c’est le « Grand Israël », de la mer au Jourdain – voire au-delà, puisqu’ils se réfèrent aux terres où nomadisaient les douze tribus mythiques de la Bible – y compris par l’élimination ou l’expulsion des populations qui y vivent. « Le droit imprescriptible d’Israël à se défendre », proclamé dès le lendemain par les chancelleries occidentales, a été interprété en permis de massacrer des Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie, puis en droit d’envahir le Liban par le sud pour poursuivre le Hezbollah, de faire pénétrer les chars et d’occuper une partie du territoire syrien, enfin de bombarder « préventivement » l’Iran et de conquérir son ciel. Enfin, la paix implique l’altérité et le respect, la prise en compte de l’autre et des cultures différentes, avec lesquelles il convient de sortir des politiques de l’humiliation qui constituent la principale graine de guerre, de violence, de rage dans notre monde actuel », rappelait dans nos colonnes le géopolitologue Bertrand Badie.
Author: Hervé Nathan
Published at: 2025-06-24 12:45:00
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