“Tout le monde est à bout de nerfs” : les Gazaouis sur le qui-vive depuis la trêve

“Tout le monde est à bout de nerfs” : les Gazaouis sur le qui-vive depuis la trêve


Mardi [28 octobre] soir, ma mère nous a demandé de mettre nos lits au milieu des chambres, au cas où les murs nous tomberaient dessus.” Depuis son appartement de Khan Younès, dans le sud de Gaza, Farah Abou Hachem décrit la nouvelle nuit “difficile” qu’elle et sa famille ont passée sous les bombes israéliennes, qui pleuvaient de nouveau le soir du 28 octobre malgré l’accord de cessez-le-feu censé mettre fin à plus de deux ans de guerre. Selon un bilan du ministère de la Santé du territoire palestinien en date de mercredi matin, ces frappes massives ont tué au moins 104 personnes, dont 46 enfants, et en ont blessé 253 autres. “C’est la même trêve qu’au Liban : les Israéliens peuvent frapper où ils veulent, quand ils veulent, et cette situation va rester comme ça pendant longtemps”, abonde Fayçal Abou Salim, habitant de Deir Al-Balah.

Author: Ghadir Hamadi et Gabriel Blondel


Published at: 2025-10-30 16:01:15

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