Tom Barrack, sourire carnassier et boule à zéro, a connu des hauts et des bas : entre 2011 et 2014, il a figuré sur la liste des 300 milliardaires américains avant de faire un passage de deux jours en prison en 2021, accusé d'être un "agent au profit d'une puissance étrangère" dans le cadre de ses recherches d'investissements venant des Emirats Arabes Unis pour le compte de l'administration Trump. "Reconnu comme visionnaire, contradicteur et précurseur, l'ambassadeur Barrack a construit un réseau global de relations, notamment parmi les investisseurs et les gouvernants les plus importants du monde et du Moyen-Orient", peut-on lire sur le site de l'ambassade des Etats-Unis en Turquie, où il est arrivé au printemps, avant de se retrouver rapidement avec la casquette d'envoyé spécial pour la Syrie et le Liban sur la tête. Et même s'il a ajouté que les autorités syriennes "devaient rendre des comptes pour les violations commises", l'envoyé spécial de Donald Trump a confirmé le soutien américain aux autorités de transition syriennes dirigées par l'ancien chef jihadiste Ahmed al-Charaa, rappelant au passage que la levée des sanctions par Donald Trump constituait "un pas essentiel pour donner une chance au peuple syrien de surmonter des années de souffrance inimaginables".
Author: Hala Kodmani, pour Libération
Published at: 2025-07-30 10:01:49
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