Ce dernier fournit des motifs suffisamment vagues et variés pour avoir les mains libres : moralité publique, ordre public, sécurité, la protection de la santé des humains, des animaux et des plantes, ou encore la protection de la propriété industrielle et commerciale. Non, la compétitivité des membres du « noyau dur » ne sera pas pénalisée par ce progrès social et écologique : d’une part, cela supprimera au contraire le dumping écologique et social entre eux ; d’autre part, un haut niveau de protection sociale et environnementale, s’il s’accompagne d’une forte innovation technologique et des barrières protectionnistes que les traités européens autorisent déjà, n’empêche pas en soi la compétitivité. Non, les lobbies puissants dont l’action délétère détricote en général les grandes politiques sociales et écologiques de l’Union européenne, ne pourront pas détricoter de même cette Europe sociale et écologique, car s’il est facile de saboter une avancée européenne à 27 États dont plusieurs réticents, il est difficile voire impossible d’arrêter seulement 9 États membres déjà volontaires au départ pour avancer.
Author: Thomas Guénolé
Published at: 2025-05-27 15:30:00
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