Première femme élue à la présidence d’un pays latino-américain, elle a dirigé le Nicaragua de 1990 à 1997, marquant l’histoire en devenant la cheffe de file de la transition démocratique après une décennie de guerre civile. Dans un pays aujourd’hui rongé par la répression du couple Ortega-Murillo, le média indépendant 100 % Noticias regrette la disparition de “l’une des figures les plus dignes et les plus courageuses que le Nicaragua ait connue” et un véritable “symbole de paix”. En 1990, Violeta Chamorro avait créé la surprise en battant, avec 54,7 % des voix, le président sortant Daniel Ortega (qui n’avait récolté que 40,8 % des voix), leader du Front sandiniste de libération nationale (FSLN), alors au pouvoir depuis la révolution de 1979.
Author: Sacha Carion
Published at: 2025-06-16 14:04:47
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