C’est en gros la tactique qu’il avait mise en œuvre après l’annexion de la Crimée et la première invasion de l’Ukraine, en 2014, dans le cadre des discussions de Minsk avec la France, l’Allemagne et l’Ukraine. Plusieurs experts américains font le rapprochement avec la rencontre Trump-Kim Jong-un en 2018, au cours de laquelle Trump s’était énormément investi (à cette différence près qu’il avait aussi voulu inviter Kim à monter avec lui dans The Beast, la limousine présidentielle, mais qu’à l’époque ses conseillers l’avaient convaincu d’y renoncer, ce qui n’a pas été le cas avec Vladimir Poutine…), puis il s’était désintéressé de la question nord-coréenne quand il a vu que cela n’avançait pas. Oui, le président américain est impressionné par Vladimir Poutine, et cela peut nous apparaître comme une faiblesse, mais lui voit ce dernier comme un dirigeant « fort » à la tête d’une autre grande puissance qui, accessoirement, a « beaucoup de terre, beaucoup de terres rares et de pétrole » et avec lequel il peut s’entendre pour faire de « grandes choses », comme il dit.
Author: Le Monde
Published at: 2025-08-16 13:45:57
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