Rien ne semble avoir changé aux yeux des auteurs et cinéastes anglosaxons, qui resservent sans désemparer les mêmes clichés sur la France occupée, bien aidés, il est vrai, par une intrigue qui pèse son poids : mal mariée à un homme qu’elle a eu à peine le temps de connaître avant qu’il ne parte pour la guerre, la blonde Lucile, réfugiée à la campagne avec sa sourcilleuse belle-mère (Kristin Scott Thomas), tarde à se laisser aller aux élans qui la portent vers le séduisant Bruno von Falk, lieutenant de la Wehrmacht et mélomane dont la présence a été imposée à ces dames. Ce n’est pas que les acteurs soient médiocres, au contraire, mais enfin si leurs personnages parlaient moins, en tout cas pas en anglais, ils ne s’en porteraient pas plus mal et l’on songerait moins à réclamer le silence, celui de la campagne française d’alors, à défaut de celui de la mer. Le visionnage de cette vidéo est susceptible d'entraîner un dépôt de cookies de la part de l'opérateur de la plate-forme vidéo vers laquelle vous serez dirigé(e).
Author: Pascal Mérigeau
Published at: 2025-04-26 14:00:16
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