Le 3 décembre à Naqoura, au siège de la Force intérimaire des Nations unies (Finul), dans le sud du Liban, des responsables civils israéliens et libanais se sont parlé, dans le cadre d’une réunion mensuelle du comité de surveillance du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, institué depuis l’entrée en vigueur de la trêve entre Israël et le Hezbollah il y a plus d’un an. Il s’agit du premier “contact public et direct” d’officiels non militaires entre Israël et le Liban, techniquement en état de guerre, depuis plus de trente ans, écrit le très informé site Axios. Une “prise de contact” historique, donc, rendue possible grâce à la médiation des États-Unis – et les visites d’Ortagus à Beyrouth et Tel-Aviv ces tout derniers jours –, qui cherchaient à “désamorcer les tensions entre les deux pays” alimentées par l’escalade militaire israélienne contre le Hezbollah, dont le désarmement patine, “et à éviter une reprise de la guerre”.
Published at: 2025-12-04 17:26:06
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