Placé en résidence surveillée à la fin de mars par le président, Salva Kiir, il est accusé, avec plusieurs autres officiels de son parti, le Mouvement populaire de libération du Soudan en opposition (SPLM-IO, en anglais), d’avoir orchestré des attaques contre l’armée à Nasir, dans l’Etat du Haut-Nil (Nord-Est), le 3 mars. Une milice de jeunes Nuers, l’« Armée blanche », considérée comme proche du mouvement de Riek Machar, avait pris d’assaut une base militaire, tué son commandant, le général David Majur Dak, ainsi que plus de 250 soldats et un pilote des Nations unies. Le 11 septembre, Riek Machar et sept autres officiels de son parti ont été inculpés de « meurtre », « trahison », « terrorisme » ou encore « crimes contre l’humanité » par le ministère de la justice, qui a dit avoir poursuivi ses investigations sur leur rôle dans ces violences.
Author: Florence Miettaux
Published at: 2025-09-22 18:02:36
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