Où l’on peut lire une myriade de reproches, de la "collecte des données sensibles" à la crainte d’un "fichage politique", en passant par le blâme d’une "offensive trumpiste du ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la recherche". Problèmes méthodologiques, constitution de l’échantillon, questionnaire comportant "nombre de formulations qui sont plutôt des exemples de ce qu’il ne faut pas faire"… Les deux chercheurs n’en finissent plus de lister les multiples "biais" et "erreurs" dont pâtirait l’enquête du Cevipof, soulignant dans le même temps le risque que les appels au boycott et les incitations d’autres à participer biaisent les résultats. C’est-à-dire dans le respect du RGPD (règlement général sur la protection des données) – certains s’inquiétant du manque de garanties quant à l’anonymisation et la protection des données des répondants, mais aussi en conformité avec la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) ; deux points soulevés dans la pétition de la Ligue des droits de l’Homme.
Author: Alix L'Hospital, Baptiste Gauthey
Published at: 2025-12-08 17:00:00
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