« S’il doit y avoir la guerre, nous devons nous y préparer. L’heure est aux choix, pas aux formules »

« S’il doit y avoir la guerre, nous devons nous y préparer. L’heure est aux choix, pas aux formules »


Quitte à s’adresser à la population, pourquoi le faire devant les maires et non pas devant les représentants de la nation auprès desquels les termes utilisés, en octobre, lors de la commission de la défense nationale et des forces armées, étaient autrement pesés ? C’est en revanche l’ordre de la prise de parole publique qui pose un problème au regard de la tradition républicaine : le président de la République d’abord, le chef d’état-major des armées ensuite. On ne peut feindre d’ignorer qu’il n’émane pas d’un simple chef d’administration, tant le contrôle politique des armées procède d’un régime dérogatoire et à plus forte raison lorsqu’il s’agit d’évoquer la mort de milliers de jeunes citoyens.

Author: Grégory Daho, Thibaud Mulier


Published at: 2025-12-01 17:00:23

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