Désormais les communes d’Alsace et de Moselle pourront ainsi apposer « les noms de leurs concitoyens « Morts pour la France » entre 1939 et 1945, incorporés de force ou non, lorsque le monument aux morts de leur commune est "silencieux", c’est-à-dire sans noms, ou en le complétant si cela s’avère nécessaire », précise l’association dans un communiqué. « En particulier en Moselle, mais aussi en Alsace, de très nombreuses communes n’ont pas voulu mettre les noms des combattants, qui sont pourtant morts pour la France, mais qui sont morts pour la France en uniforme allemand », a souligné lundi le président du Souvenir français Serge Barcellini dans un entretien à Ici Lorraine. Si bien qu’à l’occasion des cérémonies du 80e anniversaire de la Libération de Strasbourg l’an passé, le président Emmanuel Macron avait évoqué le sort des incorporés de force d’Alsace-Moselle, parlant d’un « crime de guerre » qu’il faut « reconnaître » et « enseigner ».
Author: G.V. avec AFP
Published at: 2025-09-30 16:14:06
Still want to read the full version? Full article