Il assemble son essence, comme on le dit d’un parfum, de Sarah Bernhardt, star hyperbolique du XIXe siècle « capable d’enjôler tout ce qu’elle frôlait » (Edmond Rostand), en guerre contre l’antisémitisme ou les petits douaniers de la bien-pensance, bisexuelle, féministe et caractère de cochon, qui, dans le privé, se scarifiait. Surenchère de mots d’esprit, de cocasseries (« Coupez la bonne » enjoint-elle au médecin lors de l’amputation de sa jambe droite en 1915), nourrissent cette esquisse de femme moderne, bercée par Debussy ou Fauré, qui culmine avec la journée de son jubilé, où l’acteur Lucien Guitry, coureur de jupons surnommé « Divan le terrible » va la quitter. Le visionnage de cette vidéo est susceptible d'entraîner un dépôt de cookies de la part de l'opérateur de la plate-forme vidéo vers laquelle vous serez dirigé(e).
Author: Sophie Grassin
Published at: 2025-06-24 14:00:01
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