Ce courant esthétique, qui voit, à l’issue de la Grande Guerre, l’emploi de lignes simples et pures prendre le pas sur les volutes tarabiscotées de l’Art nouveau, est indissociable de l’âge d’or des transatlantiques. Et croisent, munis d’un casque de réalité mixte, des acteurs de ce jour historique, parmi lesquels René Levasseur, l’architecte normand qui s’inspira de l’exposition de 1925 pour élaborer ce joyau britannique de la Cunard Line dont il fit, à l’époque, la deuxième plus grande construction après le château de Versailles. « Les matériaux comme le laiton et le cuivre, les éclairages tamisés et le code couleur autour du bordeaux rappellent les grands paquebots d’autrefois, et concourent à humaniser le Renaissance en lui conférant une ambiance cosy », pointe l’historien de la marine marchande Jean-Jacques Trémillon.
Author: Letizia Dannery
Published at: 2025-04-26 09:00:00
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