« La retraite fut, un moment, obstruée par une foule de chariots prussiens, surchargée de toutes ces immondes créatures dont l'armée prussienne est infestée », écrit, dans ses mémoires, le général de l'infanterie de l'armée russe, le comte de Langeron (qui a rejoint la Russie pour combattre contre Napoléon). Langeron raconte que son armée a tout fait pour s'en débarrasser : « On les fit rester de force sur la rive gauche et, quand nos gens eurent passé, on fit brûler le pont de bois, et lever les autres. Le plus souvent, elle aide de manière non officielle : pour le linge, les soins, la nourriture, l'alcool… » Bien qu'elles ne soient pas reconnues officiellement, certaines se professionnalisent, comme c'est le cas pour les cantinières ou les blanchisseuses.
Author: Joseph Le Corre
Published at: 2025-10-14 11:00:00
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