En plus du coût humain colossal, c'est une destruction matérielle sans précédent, qui réclamera des milliards de dollars (la Banque mondiale chiffrait déjà à 53 milliards après la seule première année de guerre) et des décennies de travaux avant que le territoire ne puisse être reconstruit, et que les quelque 54 millions de tonnes de débris de béton liés aux destructions ne soient déblayées. La semaine du 29 septembre, c'est un plan de cessez-le-feu et d'après-guerre, soutenu par Israël et les États arabes, que les États-Unis ont présenté, conditionné au désarmement des militants du Hamas, et qui prévoit que le contrôle du territoire serait transféré à un organe de supervision, baptisé «Conseil de la paix», qui supervisera un comité palestinien chargé de gérer les affaires courantes. Mercredi 1er octobre, le ministre de la Défense israélien Israel Katz déclarait encore qu'Israël renforçait l'encerclement de la ville de Gaza et ordonnait à tous les habitants restants de partir, moyennant quoi ils seraient considérés comme des «terroristes et des partisans du terrorisme», et donc éliminés.
Author: Léa Polverini
Published at: 2025-10-06 18:55:04
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