Quand la Silicon Valley se convertit au “business de la guerre” : une enquête du “New York Times”

“Le patriotisme est bien plus fort qu’on ne le pense dans la Silicon Valley”, affirme Andrew Bosworth, directeur technique de Meta et l’une des nouvelles recrues du “Détachement 201”. Les entreprises qui jusqu’à récemment se déclaraient hostiles à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour faire la guerre ont radicalement changé de politique, au point que l’on assiste, selon le quotidien, à une véritable “militarisation” du secteur. Il y a dix ans, rappelle le journal, les entreprises californiennes se réclamaient encore de slogans tels que “Connecting the world” (“Connecter le monde”) et “Do no evil” (“Ne pas faire le mal”) et s’engageaient à ne pas utiliser le