« Pulp Fiction » : twist électrique de Quentin Tarantino

« Pulp Fiction » : twist électrique de Quentin Tarantino


Depuis « Pulp Fiction », Quentin Tarantino a fait le chemin que l’on sait, jalonné par des films qui, sans rien sacrifier au fun ni à la dérision, s’appuient cependant sur des sujets empreints de prestige, autant de gages de maturité affichés : la guerre (« Inglourious Basterds »), l’esclavage (« Django Unchained »), l’extinction du Flower Power (« Once Upon a Time… in Hollywood »). Dès l’ouverture, Vincent (John Travolta) et Jules (Samuel L. Jackson) débattent sur la subversion supposée d’un massage de pieds prodigué sur la femme de leur patron par un gangster durement sanctionné pour ce geste intrépide. En résulte la séquence culte du restaurant, cet antre cinéphile bourré de fétiches, conçu comme un magasin de jouets : embarrassés par l’enjeu, Vincent et Mia peinent à trouver des sujets de conversation, brisent la glace en dansant le twist (on n’est pas loin d’un remake de « la Boum »).

Author: Guillaume Loison


Published at: 2025-12-15 17:00:21

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