Le premier, la Ville et les Chiens (1963, ndlr : les dates indiquées sont celles de première publication en espagnol), est un portrait cru de la vie dans un collège militaire péruvien, dans lequel il explore la violence, la hiérarchie militaire et la fracture morale de la société de Lima. Dans l’Homme qui parle (1987), deux fils narratifs alternent – l’un essayiste, raconté par un alter ego de Vargas Llosa, et l’autre fictionnel, raconté à partir de la culture Machiguenga de l’Amazonie – pour questionner l’acte de narration et l’appropriation culturelle. On peut citer la pièce de théâtre la Demoiselle de Tacna (1981), l’essai l’Orgie perpétuelle (1975), sur Madame Bovary, de Flaubert, et la Vérité par le mensonge (1990), un recueil d’essais sur les romans universels dans lequel Vargas Llosa analyse le pouvoir de la fiction pour construire des vérités alternatives.
Author: Carmen Márquez Montes, Profesora Titular de Literatura española, Universidad de Las Palmas de Gran Canaria
Published at: 2025-04-16 15:16:13
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