Dans un tout autre registre, l’historien et spécialiste de la pensée économique nous aide à réfléchir à la fin de la « mondialisation heureuse » et à l’entrée dans le « capitalisme de la finitude ». La philosophe explore le concept de néophilie, c’est-à-dire notre passion pour le neuf, le nouveau, le jetable… « Les incitations à la consommation de nouveaux produits répondent à l’objectif central du capitalisme, qui est la croissance. Spécialiste des politiques sociales et d’emploi, la chercheuse propose dans son dernier essai des pistes pour réinventer un futur collectif et désirable et en appelle à une « Europe-Providence, axée sur la solidarité » : « Il faut aussi revoir notre agriculture, nos circuits d’énergie, réduire notre consommation matérielle mais également augmenter les consommations immatérielles, développer les équipements communs, donner la priorité à la production des biens essentiels et recourir, lorsque c’est nécessaire, au protectionnisme.
Author: Le Nouvel Obs
Published at: 2025-05-19 14:14:53
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