Si en tant que Premier ministre Donald Tusk est celui qui commande la politique de la Pologne, son président dispose d'un outil stratégique redoutable pour entraver les réformes de son gouvernement : un pouvoir de veto au niveau législatif, qui ne peut être annulé que par une majorité des trois cinquièmes au parlement. Si pour Lukas Macek, il est difficile de prévoir dans l'immédiat les conséquences économiques de cette nouvelle donne politique, cette situation risque forcément de créer « moins de prévisibilité » dans le climat des affaires. Là où ce dernier prône l'intégration de la Pologne à la politique économique libérale de l'UE, avec plus d'intégration au marché européen, Karol Nawrocki pousse pour plus de souveraineté.
Author: La Tribune
Published at: 2025-06-02 11:50:00
Still want to read the full version? Full article