Premiers exportateurs mondiaux, les semenciers français alertent sur leur déclassement, entre perte du marché russe et concurrence américaine

Premiers exportateurs mondiaux, les semenciers français alertent sur leur déclassement, entre perte du marché russe et concurrence américaine


Le marché russe, bon relais de croissance ces dernières années, puisqu’il représentait des exportations supérieures à 110 millions d’euros par an, avec des hausses continues, se ferme progressivement alors que le pays cherche à devenir autonome en semences. Olivier Paul illustre le sujet avec la situation de l'entreprise qu'il dirige, Lidea, semencier du sud-ouest qui réalise 450 millions d’euros de chiffre d’affaires : «En Algérie, actuellement, les semences produites en France sont refoulées : nous avons gagné un appel d’offres qui a été annulé quand les Algériens se sont aperçus que nous allions l’honorer avec des semences françaises. S’il existe des opportunités de commerce dans d’autres régions, en Asie centrale et en Afrique notamment, l’UFS insiste sur le fait que la bascule ne peut pas se faire facilement : «Nous avons historiquement développé de la génétique adaptées à nos conditions de production, souligne Olivier Paul.

Author: Pierre-Henri Girard Claudon


Published at: 2025-11-05 18:00:00

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