Selon les médias ukrainiens, comme TSN, ce texte accorde au procureur général le pouvoir de gérer le SAP, de donner des « instructions écrites obligatoires » au Nabu, d'avoir accès aux détails de n'importe quelle affaire et de les déléguer au procureur de son choix ou à d'autres agences ou encore de clore de manière indépendante des enquêtes. Cette arrestation a notamment été dénoncée par la branche ukrainienne de l'ONG anticorruption Transparency International, selon laquelle ces perquisitions sont illégales, infondées et visent seulement « à obtenir de force des informations et à influencer les enquêtes menées sur de hauts responsables ».À LIRE AUSSI Pourquoi l'Ukraine s'est débarrassée de son arsenal nucléaire Avant la promulgation du texte, les deux institutions chargées de la lutte anticorruption faisaient déjà l'objet de pressions politiques « systématiques » de la part des autorités, selon Transparency International. La Commission européenne, par la voix de la commissaire chargée de l'Élargissement de l'Union européenne, Marta Kos, s'est dite « profondément préoccupée » par le vote de mardi, jugeant qu'il s'agissait d'un « sérieux recul » de l'Ukraine en matière de lutte contre la corruption.
Author: Thomas Graindorge
Published at: 2025-07-23 11:08:00
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