Mais l’heure de vérité s’approche, avec l’envoi par Trump n° 2 de forces navales, balistiques et aériennes absolument herculéennes au large de l’Iran, et la préparation intensive de Tsahal qui a déjà démontré en 2024 que l’espace aérien iranien était nu ; soit la négociation - une deuxième session de pourparlers entre l'Iran et les Etats-Unis sur le programme nucléaire iranien s'est tenue ce samedi 19 avril en Italie - débouche sur l’arrêt complet du processus d’acquisition de la bombe moyennant la levée des sanctions frappant l’Iran, soit la guerre, que Téhéran ne peut gagner. La réponse est relativement simple : Israël a toujours reconnu l’Iran et n’a jamais appelé à sa destruction ; l’Iran khomeyniste ne reconnaît pas Israël et appelle systématiquement à sa destruction, au-delà même de ses diatribes négationnistes, et cela quelle que soit la coloration politique ou la politique du gouvernement hébreu, Téhéran ayant notamment rejeté le processus de paix israélo-palestinien d’Oslo de 1993 pourtant entamé par le gouvernement travailliste Rabin/Peres. Mais au-delà des craintes régionales israélienne (existentielle), saoudienne et émiratie (religieuse), il faut bien comprendre que personne au monde ne souhaite l’accession de Téhéran à la bombe atomique ; cela constituerait la première vraie rupture du traité de non-prolifération de 1968 – le plus important succès de l'ONU depuis sa création en 1945 –, puisque, contrairement à l’Inde, au Pakistan et à Israël, l’Iran en est signataire et ne s’en est jamais retiré.
Author: Frédéric Encel
Published at: 2025-04-19 08:24:51
Still want to read the full version? Full article