Entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump, la présence du président nordique Alexander Stubb aux discussions inédites sur la résolution de la guerre en Ukraine pourrait paraître étonnante : l’économie finlandaise ne représente que 1,6 % du PIB européen, sa population est largement plus faible que l’agglomération parisienne et ses dépenses militaires sont environ dix fois moins importantes que celles de la France, selon les chiffres de l’OTAN et de l’Union européenne. Loin du poids économique, démographique ou militaire de la Finlande, la raison de sa venue est que l’avenir de la guerre en Ukraine représente un enjeu « existentiel » pour le pays, comme il l’avait lui-même déclaré en janvier 2024, dans des propos rapportés par le journal britannique « The Guardian ». Cette frontière est même la plus longue zone de contact entre la Russie et l’Otan, depuis que la Finlande a rompu sa politique de neutralité vis-à-vis de son voisin de l’Est et a adhéré à l’Alliance atlantique au lendemain de l’invasion en Ukraine.
Author: Benjamin Moisset
Published at: 2025-08-18 14:30:04
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