Pourquoi “Freaky Friday 2” est plus qu’un simple revival

Pourquoi “Freaky Friday 2” est plus qu’un simple revival


“Il faut que tout change pour que rien ne change” : la force discrète de ce Freaky Friday 2 est de reprendre à son compte le fameux aphorisme viscontien pour orchestrer une variation, à la fois nostalgique et dans l’air du temps, sur le thème éternel du malentendu générationnel. Le film de Mark Waters, qui a plutôt bien vieilli, malgré quelques scories exotiques sur les “trucs vaudous asiatiques”, était emblématique de la culture teen du début des années 2000, entre esthétique pop-punk, culte de l’authenticité et foi encore intacte dans l’idée qu’un solo de guitare peut changer une vie. Le plus beau motif du film est d’ailleurs sans doute cette façon d’embrasser l’expérience de vivre à Los Angeles au mitan des années 2020 : une ville dispersée où les familles se recomposent plus vite que les calendriers Google, où tout le monde est bassiste-barrista Starbucks ou chamane-chauffeur Uber, et où l’on tente, envers et contre tout, de maintenir quelque chose qui ressemble à un nous.

Author: Jacky Goldberg


Published at: 2025-08-05 16:11:51

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