Popeck : « L’humour m’a protégé contre la violence du monde ! »

Popeck : « L’humour m’a protégé contre la violence du monde ! »


À LIRE AUSSI Gad Elmaleh : « Le stand-up, c'est une salle de boxe » Entre les livres sont déposés, ici et là, d'énigmatiques objets en bois : « Un vilebrequin qui tourne en rond, ne sert plus à rien et me donne le bourdon ; un riflard, sorte de gros rabot, cousin de la varlope mais aussi un trusquin, un instrument qui trace la mortaise et le tenon. Tour à tour huissier de justice, croque-mort puis vendeur de caleçons molletonnés chez un grossiste (un poste qui lui inspirera son personnage de représentant de commerce spécialisé en sous-vêtements qui continue aujourd'hui de faire rire quatre générations de spectateurs), Popeck débute sur la scène du théâtre de l'Alliance française dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. À LIRE AUSSI Etgar Keret : « L'humour juif est nécessairement minoritaire » La nuit, quand il est pris d'insomnie, Popeck regarde en boucle des documentaires sur la Shoah, compulse le livre de Serge Klarsfeld qui recense les 76 000 déportés de France et s'abîme pendant des heures dans la contemplation des rares photos de ses parents qui lui ont été transmises.

Author: Baudouin Eschapasse


Published at: 2025-05-18 10:00:00

Still want to read the full version? Full article