Si l’Amérique dystopique de The Handmaid’s Tale nous donnait envie de nous arracher les ovaires, et que celle de Fallout ravive la peur d’une guerre nucléaire, le monde selon Pluribus, la nouvelle série de Vince Gilligan, le créateur de Breaking Bad, nous brosse, en apparence, dans le sens du poil. La série et ses personnages deviennent alors une fourmilière que l’on ne se lasse pas d’observer : d’un côté le collectif qui œuvre pour le bien commun en parfaite harmonie, mais sans libre arbitre ; de l’autre, Carol, qui refuse le rôle qu’on lui propose, et menace de faire s’effondrer ce parfait petit écosystème. On est loin de la « Peur rouge » ou de l’angoisse de la guerre atomique qui imprégnaient les films américains des années 50 à 70 comme L’Invasion des profanateurs de sépultures.
Author: Delphine Rivet
Published at: 2025-11-19 13:57:50
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