Paris. Attentat de Condé-sur-Sarthe : à l'ouverture du procès, Michaël Chiolo « ne regrette absolument pas »

Paris. Attentat de Condé-sur-Sarthe : à l'ouverture du procès, Michaël Chiolo « ne regrette absolument pas »


Souriant dans le box des accusés, Michaël Chiolo ne s’est pas levé, ce lundi en début d’après-midi, quand les magistrats de la cour d’assises spéciale de Paris ont pris place dans la salle Voltaire du palais de justice de l’île de la Cité. Avant même d’avoir dit le moindre mot, le Mosellan de 33 ans, islamiste radicalisé, revendiqué et prosélyte , laissait ainsi percevoir le peu d’estime qu’il accorde à ce procès qui s’ouvre de l’agression terroriste qu’il a perpétrée à l’encontre de deux surveillants pénitentiaires de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) le 5 mars 2019. « Je ne regrette absolument pas les faits et de m’être engagé dans cette voie », a déclaré Michaël Chiolo dans cette véhémente logorrhée, accusant l’administration pénitentiaire pêle-mêle de « violence d’État », d’« islamophobie », de « guerre à l’islam », de « blasphème » ou encore de « racisme » et de « torture » mais aussi de « vols et de détériorations dans les affaires des détenus ».

Author: Au palais de justice de Paris, Aurélien Poivret


Published at: 2025-06-02 18:01:00

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