« On n’a rien pu sauver » : en Syrie, les commerçants du souk d’Alep tentent de se relever

« On n’a rien pu sauver » : en Syrie, les commerçants du souk d’Alep tentent de se relever


Toute sa vie, Mohammed Eimad Eddine l’a passée dans son commerce, propriété de la famille depuis plus de cent ans. Ce labyrinthe de 12 kilomètres de long abritait plus de 4 000 échoppes et une cinquantaine de caravansérails, certains datant de plus de trois cents ans avant J.-C. Il avait bien commencé à déblayer, mais les coûts de réparation l’en ont dissuadé : « On m’a dit que ça me coûterait 35 millions de livres syriennes [3 500 dollars], tout ça pour ouvrir une échoppe dans la pisse et les ruines.

Author: Abdulmonam Eassa et Clara De Antoni


Published at: 2025-05-07 15:00:12

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