Nouvelle-Calédonie : l’impasse et l’inquiétude, un an après les émeutes

Nouvelle-Calédonie : l’impasse et l’inquiétude, un an après les émeutes


Dans les semaines qui ont suivi le 13 mai 2024, la Nouvelle-Calédonie a connu une flambée de violence conduisant à la mort de 14 personnes (12 civils et deux gendarmes), à la destruction de 500 entreprises et à une chute de 10 à 15 % du PIB. Sans revenir davantage sur les déterminants et les causes de ces exactions (le terme pour désigner ces « évènements » est d’ailleurs sujet à débat), les conséquences directes et indirectes de ces émeutes ont réduit en cendres trente années de rééquilibrage économique et de relative paix sociale, malgré la préexistence de difficultés socioéconomiques (crise du secteur du nickel, affaiblissement des comptes sociaux, endettement lié aux conséquences du Covid, etc.). Depuis trente ans, cet échec répété des responsables politiques à imaginer la suite au pari sur l’intelligence, alimente la défiance de la société calédonienne qui pourrait se laisser tenter par des alternatives citoyennes, à l’image de l’étude sur un projet de préfiguration d’une instance de démocratie participative au sein du Congrès.

Author: Pierre-Christophe Pantz, Enseignant-chercheur à l'Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC), Université de Nouvelle Calédonie


Published at: 2025-05-12 13:52:41

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