En 2020, alors que la pandémie de Covid-19 monopolise l’attention politique et médiatique, les organisations internationales tentent d’éviter que la question écologique ne soit éclipsée, notamment en la reformulant à l’aune de la crise sanitaire. À la COP30, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et l’Agence des Nations unies pour les réfugiés ont défendu des politiques environnementales fortes afin de réduire la fréquence et la portée des événements météorologiques extrêmes. À l’inverse, les organisations environnementales mobilisent les crises humanitaires et cycles de violence, comme l’invasion israélienne de la bande de Gaza, pour quantifier les impacts des conflits armés sur les ressources naturelles, et estimer leurs conséquences à court et à long terme sur la santé et les droits fondamentaux des populations affectées.
Author: Lucile Maertens, Professeure adjointe en science politique et relations internationales, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID), Adrien Estève, Maître de conférences en science politique, Université Clermont Auvergne (UCA), Luis Rivera-Vélez, Postdoctoral research fellow at University of Lausanne and research associate at the Center for International Studies CERI, Sciences Po , Zoé Cheli, Project officer and research assistant, Université de Lausanne
Published at: 2025-11-24 15:30:07
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