A Montpellier, dans le centre ou dans le quartier populaire de la Mosson, cet homme qui cherche à rétablir le dialogue entre citoyens cible ces endroits de passage où tous se croisent sans vraiment se rencontrer. Né dans une famille populaire à la Mosson, Nourdine Bara a décidé de rester dans ce lieu où il a grandi et de poursuivre cet engagement, malgré l’énergie que cela lui demande : « Cela m’effraie de voir le fossé s’agrandir entre la vie dans le centre et une autre dans les cités. Ici, devant le marché de la Mosson, dans un exercice collectif pas si simple, afin de permettre à tous ceux qui le souhaitent de mettre des mots sur la mort du jeune Aymen, tué dans ce quartier en marge d’un match de foot lors de la dernière Coupe du monde.
Author: Anne Devailly
Published at: 2025-11-29 16:00:04
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