Si les États-Unis « ne sont pas en guerre contre l’Iran » mais contre « son programme nucléaire », comme l’a assuré ce dimanche le vice-président JD Vance, les pays arabes voisins ont fermement condamné ces attaques, redoutant une extension du conflit et de graves conséquences sur leurs intérêts économiques et sécuritaires. Dans un jeu d’équilibriste depuis le lancement par Israël des frappes contre l’Iran le 13 juin dernier, les riches pays pétroliers du Golfe ont ainsi multiplié les efforts diplomatiques envers Téhéran pour tenter d’apaiser les tensions et protéger leurs intérêts. « L’escalade dangereuse actuelle dans la région peut entraîner des conséquences catastrophiques tant au niveau régional qu’international », a averti le Qatar, qui abrite la base américaine d’Al-Udeid, la plus importante du Moyen-Orient, et partage avec l’Iran le plus grand champ gazier de la planète.
Author: M.N. avec AFP
Published at: 2025-06-22 16:15:00
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