Six mois après la chute de son allié Bachar Al-Assad en Syrie, le Kremlin de Vladimir Poutine suit avec inquiétude les frappes israéliennes en Iran et l’affaiblissement du régime de Téhéran, autre proche partenaire au Moyen-Orient. Dans une région où il a longtemps été l’un des rares chefs d’Etat à parler avec tous les principaux acteurs, le président russe s’est entretenu avec le chef du gouvernement israélien, Benyamin Nétanyahou, dès vendredi 13 juin, après les premières attaques de l’Etat hébreu sur des sites nucléaires et militaires iraniens. Mais le chef du Kremlin, qui s’est entretenu, samedi, avec Donald Trump (leur cinquième appel téléphonique depuis l’investiture du président américain, le 20 janvier), n’est pas pour autant disposé à proposer à son allié iranien une assistance militaire.
Author: Benjamin Quénelle
Published at: 2025-06-16 15:37:39
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