Mort du réalisateur algérien Mohammed Lakhdar Hamina, palme d’or au festival de Cannes en 1975

Il laisse «derrière lui un héritage cinématographique inestimable», ont écrit ses enfants dans un communiqué, où ils saluent «sa vision unique qui a marqué l’histoire du cinéma» et le décrivent en bâtisseur d’un «véritable pont culturel entre le Sud et l’Occident, devenant ainsi la voix du tiers-monde et de son pays pendant près de quarante ans». La lutte pour l’indépendance de l’Algérie était au cœur de cette grande fresque historique qui raconte en six tableaux, de 1939 à 1954, la naissance d’une nation avec le cheminement du peuple algérien jusqu’à l’embrasement contre la colonisation française et la guerre d’indépendance (1954-1962). «Avant d’être un réalisateur créatif mondial ayant laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du cinéma mondial, c‘était un moudjahid (combattant) digne, ayant contribué à la libération de son pays à travers des images et des scènes qui ont fait connaître à l’humanité les héroïsmes de la glorieuse révolution de libération», a Abdelmajid Tebboune.

Author: LIBERATION, AFP

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