Il est l’un des rares réalisateurs africains et arabes à avoir concouru quatre fois au Festival de Cannes, remportant deux distinctions majeures, le prix de la première œuvre pour Le Vent des Aurès et la prestigieuse Palme d’or pour Chronique des années de braise, en 1975. La lutte pour l’indépendance de l’Algérie était au cœur de cette grande fresque historique qui raconte, en six tableaux, de 1939 à 1954, la naissance d’une nation avec le cheminement du peuple algérien jusqu’à l’embrasement contre la colonisation française et la guerre d’indépendance (1954-1962). « Avant d’être un réalisateur créatif mondial ayant laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du cinéma mondial, c’était un moudjahid [combattant] digne, qui avait contribué à la libération de son pays à travers des images et des scènes qui ont fait connaître à l’humanité les héroïsmes de la glorieuse révolution de libération », a souligné le président algérien.
Author: Télérama, avec AFP
Published at: 2025-05-24 08:18:05
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