Née en 1954 et grandie à Magura, une ville au nord-ouest de ce qui s’appelait encore le Pakistan oriental (la partition officielle entre deux États indépendants, le Pakistan et le Bangladesh, n’aura lieu qu’en 1971), Farida Parveen se fait la voix à l’oreille : en apprenant par cœur les tubes bengalis bollywoodiens écoutés en boucle à la radio. Poussée par son gourou, Farida Parveen reprend l’un de ces poèmes chantés (les « Lalon geeti ») lors d’une commémoration organisée par le sanctuaire de Lalon Shah, situé à Kushtia, à quelques dizaines de kilomètres de chez elle. À la fin de la guerre, la jeune chanteuse s’installe à Dacca, où elle est recrutée par la radio pour chanter les poètes de Lalon Shah.
Author: Anne Berthod
Published at: 2025-09-14 14:03:47
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