Mo Harawe, réalisateur du “Village aux portes du paradis” : “J’ai voulu représenter les Somaliens avec dignité”

Quand je suis arrivé en Autriche, j’avais beaucoup de choses à dire, je voulais m’exprimer, mais puisque je ne maîtrisais pas l’allemand, le seul médium auquel je pouvais m’identifier, c’était le visuel. Ensuite, je voulais que les spectateurs prennent le temps de regarder les personnages, de vraiment essayer de saisir ce qu’il y a entre les lignes, et leur intériorité. Il y a par exemple la question des drones [des drones militaires, notamment turcs, sont parfois utilisés par l’armée somalienne dans sa guerre contre les islamistes extrémistes d’Al-Chabab, tuant parfois des civils] et celle de la pêche illégale.

Author: Propos recueillis par Oumeïma Nechi

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