Il faut dire que la comédie de science-fiction de Tim Burton, qui s'est échouée dans nos salles en 1996, multiplie les arguments de charme nanardesques : aliens en images de synthèse d'une qualité douteuse, esthétique kitsch à souhait, climax musical postapocalyptique mené par la légende Tom Jones, casting galactique… Chaque séquence suinte la série B anarchique. Dans un entretien à Inverse, Jonathan Gems raconte ainsi que l'idée de réaliser une satire s'est imposée à eux [Tim Burton et lui, NDLR] après qu'ils eurent regardé le classique des années 1970 La Tour infernale en étant « sous l'emprise de stupéfiants », réalisant alors que le film était « en fait vraiment drôle » s'il était visionné dans cet état. Il n'en fallait pas davantage pour poser les jalons de ce que serait cette œuvre amenée à devenir culte : un audacieux mélange de tape à l'œil, de caricature anti-establishment et de délire psychédélique.
Author: Yaël Djender
Published at: 2025-10-12 06:30:00
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