Si la poétesse Fadwa Touqan (sœur d'Ibrahim Touqan) –dont l'autobiographie Le Cri de la pierre a été rééditée en français en 2024– est peu connue, Mahmoud Darwich (1941-2008) est sans doute un des Palestiniens les plus célèbres à travers le monde, avec des dizaines de livres traduits dans de nombreuses langues. Dans son ouvrage La Palestine comme métaphore (1997), Mahmoud Darwich, écrivain reconnu du sentiment de nostalgie, auteur de lignes fameuses sur le goût du café et du tabac, remarquait que son petit cantilène Je me languis du pain de ma mère (ou À ma mère, 1966) était lu comme une ode à la patrie. Les figures issues du registre arabe classique ou du Coran, comme la huppe, et les grands symboles palestiniens, comme l'olivier, se raréfient.» La Palestine a offert à la langue arabe certains de ses plus grands poèmes, qui empruntaient beaucoup à une culture partagée par les peuples du Maroc à l'Irak.
Author: Jules Crétois
Published at: 2025-06-15 15:00:02
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