Lyon-Turin : au-delà du tunnel, les voies d’accès restent un casse-tête financier

Lyon-Turin : au-delà du tunnel, les voies d’accès restent un casse-tête financier


Car en parallèle du chantier du tunnel, ces voies doivent permettre de rehausser les capacités fret : de 15 millions de tonnes de marchandises par an d'ici 2032 sur la ligne existante, entre Dijon et Modane (Savoie), à 28,5 millions de tonnes par an avec ce nouveau projet de voies d'accès, dites « grand gabarit ». Or, « sans les voies d'accès, le tunnel sera privé d'une bonne partie de son efficacité », a souligné Mathieu Grosch, coordinateur européen des grands réseaux de transport, mais aussi du corridor méditerranéen reliant l'Espagne à la frontière ukrainienne, lors de l'assemblée générale de La Transalpine, association de lobbying du Lyon-Turin début juillet. « Nous commençons aussi, parce que le temps passe, après avoir fait des études de benchmarking, à bâtir un business model pour l'après 2033, en espérant que dès le début - et je pense que c'est jouable -, les recettes opérationnelles couvriront les coûts de maintenance et d'exploitation », expose Daniel Bursaux, président de la société franco-italienne.

Author: Emma Rodot


Published at: 2025-07-09 10:00:00

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